Les troubles « dys »

  • Post category:Actualités

Parce qu’ils sont souvent évoqués chez les enfants atteints du syndrome de Noonan, vous avez surement déjà entendu les termes de dyslexie, dyspraxie, … Mais savez vous vraiment ce qu’ils recouvrent ? Plus généralement, on parle de troubles dys pour tous les troubles spécifiques durables, qui concernent les dysfonctionnements, plus ou moins sévères, des fonctions cognitives du cerveau relatives au langage, à l’écriture, au calcul, aux gestes et à l’attention. Les personnes qui en souffrent n’ont pas de déficience intellectuelle globale, mais cela impacte, parfois de façon prononcée, leur vie quotidienne.

Parmi les troubles dys, l’un des plus célèbres est la dyslexie. C’est est un trouble de la lecture et de l’écriture spécifique et durable qui apparaît chez l’enfant et l’adolescent (certains auteurs l’appellent aussi dyslexie développementale).

La dysphasie, elle, est un trouble central lié au « développement du langage oral et [elle peut] toucher les aspects réceptifs (décoder le langage reçu) et/ou expressifs (phonologiques, lexicaux, syntaxiques…) ». Un enfant atteint de dysphasie va avoir du mal à assimiler le langage, à structure ses phrases.

De la même façon, la dyspraxie se caractérise par une affection de la planification des mouvements et la coordination en raison d’une altération de la communication entre le cerveau et le corps. Chez le jeune enfant avec des difficultés de langage, dyspraxie (incapacité à exprimer les sons) et dysphasie (incapacité à structurer les phrases) peuvent se confondre, donc il faut souvent prendre le temps, avec un orthophoniste, de poser le bon diagnostic en fonction du stade de développement de l’enfant

Pour aborder de façon simple et pédagogique les troubles dys, nous vous conseillons la vidéo suivante, tirée de l’émission « C’est pas sorcier », jadis diffusée sur France 3. Sinon, pour aller plus loin, vous pouvez visitez le site de la Fédération Française des troubles Dys (FFDys) ou le dossier spécifique édité par l’INSERM

C’est pas sorcier sur les troubles dys